La grange des prés : le kolkhoze de l'an 2011 ?

Publié le par L'admin

PICT0016Dans la majorité des régions de France, de nombreux agriculteurs en difficulté  trouvent dans l'agriculture biologique une solution à leurs problèmes.

La démarche semble intelligente et si cette solution ne résout en rien les problèmes d'alimentation qui se posent à l'humanité, elle a, au moins, le mérite de sauver une partie de nos agriculteurs.

Et bien, à Barjac, nos élus pensent que les agriculteurs, qui sont leurs administrés, doivent être remplacés par des jeunes n'ayant, par définition, aucune expérience et surtout venant d'ailleurs.

Ces jeunes que l'on formerait à l'agriculture "bio" (?), malléables et probablement corvéables à loisirs, ne seraient plus propriétaires de la terre qu'ils travailleraient.

Petite précision en passant, des jeunes agriculteurs, à Barjac, il y en a. Mais ceux là, on en veut plus. Il a d'ailleurs été dit dans un passé proche qu'ils pratiquaient une "agriculture mortifère" (qui sème la mort). Nos élus ne peuvent être plus clairs !

Notre maire prétend même que l'agriculture issue de propriétés qui se transmettraient de parents à enfants n'a plus lieu d'exister. Mais il est vrai qu'un élu communiste est plus proche de la mise en collectivité de la terre que de la transmission de celle-ci avec tout le savoir faire qui l'accompagne.

Certains parlent de la mise en place d'un kolkhoze, il faut bien admettre que c'est un peu ça.

 Ce mépris pour les agriculteurs du cru transparait dans le refus fait à l'un de ceux ci. En effet, l'un d'eux souhaitait obtenir 30 hectares pour semer du blé "bio". Refus sous prétexte qu'il est déjà installé.

Alors qu'une personne de l'extérieur a obtenu 25 hectares pour cultiver du blé "bio" et surtout fabriquer du pain "bio". Entrant, de fait, en concurrence directe avec les boulangers de la commune (déjà à trois pour 1500 habitants sans compter les autres points de vente). Il faut croire que ces boulangers sont considérés par M. E.Chaulet  comme incapables de produire du pain "bio". C'est ce que l'on peut penser lorsque l'on analyse cette décision.

 Comme quoi, derrière les bonnes intentions transparait la véritable nature de l'opération : installer des gens venant de l'extérieur du village beaucoup plus réceptifs à l'idéologie de notre maire (idéologie communiste teintée d'un vert assez nauséabond). Et puis, cela fait des électeurs potentiels. Il faut absolument garder le pouvoir.

 Le "bio" apparaît de plus en plus, tout au moins à Barjac, comme un outil permettant la mise en place d'une agriculture contrôlée par les élus. Ils ont commencé par la mise en condition des enfants, stigmatisant par la même occasion les parents qui sont dans l'incapacité d'offrir des aliments bio (du fait de leur prix) à leur progéniture . Beaucoup de communes sont passées au "bio" bien avant Barjac sans en faire un argument de propagande.

Nos élus continuent, en essayant de marginaliser nos agriculteurs et en les excluant du commerce local.

Il est curieux de constater que les circuits courts (vente directe du producteur au consommateur), chers à notre maire, n'ont jamais, par le passé, eu les faveurs de notre municipalité avant la découverte, pour le moins tardive mais néanmoins fort pratique, de l'agriculture "bio".

 

John Doe

Publié dans actualité

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article