RD 980, presqu'un an déjà et on en voit pas la fin !

Publié le par L'admin

Presqu'un an après l'éboulement, enfin des nouvelles (pas très rassurantes d'ailleurs) des travaux sur la RD 980. Ce matin, un article dans le Midi Libre, essaie de justifier le retard pris dans cette réalisation.

Septembre 2010, octobre 2010 puis janvier 2011, les reports de fin de travaux n'en finissent pas.

 Et pourtant en février dernier, nous nous réjouissions de la tournure que prenait l'affaire.

On nous disait, à l'époque, que  les "études, appels d'offre, travaux préparatoires ..... tout a été effectué en un temps record, là où le temps administratif prévoit habituellement plusieurs mois" (voir le Midi Libre en date du 27 février);  alors qu'aujourd'hui, les responsables des travaux nous annoncent  : "à cause des procédures, les travaux n'ont réellement débuté qu'en juillet".

 Si vous avez l'impression que l'on nous "prend pour des billes", rassurez vous, ce n'est pas une impression, c'est une certitude.

Deuxième argument avancé, par les responsables, pour justifier le retard  (le pompon en quelque-sorte) : "il se trouve que devant l'urgence de la situation, nous n'avons pas procédé à des études poussées".

Alors là ! Que des professionnels, devant des travaux de cette ampleur ne procèdent pas à toutes les études nécessaires au risque certain d'aller vers des problèmes qui, justement, ralentiront  leur réalisation, c'est proprement incroyable. Au fait, ces fameuses études n'étaient-elles pas terminées en février ?

Autre question, en tant que contribuable : si les études n'ont pas été faites, sur quelles bases s'est établi le devis pour la réalisation des travaux?  Parce que pour l'instant on ne parle pas gros sous, mais la facture risque fort de s'alourdir considérablement. 

Suivent, dans l'article d'aujourd'hui, des justifications techniques pour expliquer, qu'en plus, les travaux n'avancent pas comme ces messieurs le voudraient. 

Et puis, tenez vous bien, il y a les intempéries ! En caractères gras dans le journal, cette phrase incroyable destinée à nos esprits perplexes : "Chaque fois qu'il y a des intempéries, on ne peut pas travailler et cela retarde le chantier".

On nous prend vraiment pour des débiles. Tout chantier extérieur, se doit de prendre en compte, dans ses délais de réalisation, ces impondérables.

Alors un doute nous assaille : et si les travaux n'étaient pas finis pour le mois d'avril ? Et si le préjudice économique subi par la région de Barjac, en 2010, se reproduisait en 2011 ?

Notez, nous en  sommes fort marris, cet événement "a causé bien des tracas aux autorités".

Et les tracas de tous ceux qui vivent de l'économie régionale, et qui, de ce fait, participent au maintien de la vie dans nos villages, qui s'en préoccupe ???  Nos élus ? qui rappelons-le sont les véritables maîtres d'ouvrage dans cette affaire .

Economiquement, c'est le canton de Barjac qui est le plus touché. Vous entendez notre conseiller général ?  Il semblerait que nous n'en ayons pas. Le maire de Barjac, conseiller général comme il aime à le rappeler,  est beaucoup plus occupé à pérorer dans des colloques inutiles, à travers la France. Ses indemnités et sa pension  ne sont pas touchées, en fin de mois, par la paupérisation de l'économie de son village. Si c'était le cas, nous ne doutons pas que cela l'inciterait à "se bouger" pour accélérer les choses.

Réveillez-vous Messieurs ! Nous avons tous besoin de cette route le plus rapidement possible.

Sachez qu'à Bagnols sur Cèze, la direction de Barjac a été barrée sur les panneaux de signalisation.  On n'indique même pas, à ce niveau, l'existence d'une déviation par Méjannes le Clap. Et ne parlons pas de la déviation de Bernas que certains habitants de la région ne connaissent même pas faute de panneaux la signalant.

La gestion de ce problème a été, jusqu'ici, lamentable.

Si un jour, l'an prochain peut-être, nous avons un conseiller général efficace et utile (on peut rêver), il nous semble nécessaire que celui-ci prenne position pour la création d'une autre route allégeant le trafic de la route des gorges de la Cèze.

 Cela aurait deux effets essentiels :

  -  le premier étant de créer un axe de désenclavement du canton de Barjac, permettant un  accès rapide et  pratique à la vallée du Rhône,

  -  le deuxième serait de conserver à la route actuelle son aspect touristique, essentiel l'été.

                                                              

 

On sait déjà que pour cela, on ne pourra pas compter sur E.Chaulet, son passé de conseiller général est éloquent.

 

John Doe

Publié dans actualité

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
J
<br /> D'accord à 90% avec les commentaires (c'est un véritable gymkana, lorsque l'on revient de Bagnols-sur-Cèze). La déviation (un petit chemin à droite) est à peine indiquée avant le pont qui mène à la<br /> Roque/s/cèze. Pour les "habitués" qui se rendent à leurs occupations journalières, c'est un véritable casse-tête qui perdure.<br /> <br /> <br />
Répondre