Terre de Barry : c'est parti !
Il est loin le temps ou certain(s) élu(s) de Barjac oeuvrait(ent), en sous-main, contre l’installation de la ZAE « Terre de Barry » à St Jean de Maruéjols. Souvenons-nous de l’opposition de certains habitants (bien instrumentalisés) voisins plus ou moins lointains du site qui trouvaient toutes les nuisances possibles à ce projet (une pétition contre ce projet avait d'ailleurs été envisagée).
Et bien, c’est fait, et le bébé a l’air de bien se porter. Engagé par toute la communauté de communes « Cèze Cévennes », porté par l’agence de développement « Alès Myriapolis », il affiche un départ en fanfare, avec déjà dans les deux premiers ateliers relais, deux entreprises innovantes et la poursuite du projet avec quatre autres entreprises.
Ce projet est révélateur du dynamisme des élus de la communauté de communes qui n’hésitent pas à innover et à s’inclurent dans une réflexion économique autour et avec les structures que peut offrir le bassin Alésien.
La commune de Barjac devrait s’inspirer de cette vision économique qui réunit toutes les forces locales (élus et artisans locaux) et les moyens extérieurs disponibles.
Malheureusement, il ne faut pas rêver. La municipalité de Barjac, dans son obstination à faire « cavalier seul » s’est coupée de toute aide extérieure et, de toute façon, un projet de ce type existant à 20 km, à peine, il est trop tard pour le développer sur notre commune.
Souvenons-nous du temps où E.Chaulet critiquait les élus de St Jean de Maruejols parce qu’ils ne mettaient pas en valeur le site des mines d’asphalte pour doper leur économie, en comparaison de Barjac qui développait sa zone Industriel.
A ce jour, la zone industrielle de Barjac est en train de péricliter et la Communauté de Communes s’affirme comme un pôle économique incontournable dans la vallée de la Cèze.
Souhaitons, que les habitants de la commune de Barjac profitent, un peu, des retombées de ce développement. Nous ne doutons pas que, contrairement à l’égoïsme de nos élus, ceux de la communauté de communes soient ouverts à ce que les retombées dépassent la limite de leur territoire.
John Doe