Il nous en a dit des énormités sur les communautés de communes !

Publié le par L'admin


Tout d'abord, qu'elles étaient inutiles, en s'appuyant sur des exemples qui n'avaient rien à faire dans le débat  (école, syndicat de l'eau, cantine).

Ensuite en accusant les maires d'être attirés par les "petits pouvoirs" qu'on leurs faisait, soi-disant, miroiter. Quel dédain pour ces élus qui ont le courage de se parler, de travailler ensemble au delà de leurs différences !

Il justifiait même l'inutilité des communautés de communes  en mettant en avant le Pays des Cévennes,  dont il critique par ailleurs toutes les décisions, surtout depuis qu'il n'a pu obtenir le poste de Président.

Il se posait en maire rebelle. Petit village gaulois résistant à l'envahisseur, il était persuadé que Barjac pouvait s'en "sortir" seul ; en fait le village végète.

Il nous a dit "pis que pendre" pendant des années.

 

Sa porte de sortie, la justification du refus d'aller vers la communauté de communes "Pays de Cèze : c'était l'Ardèche.

Là bas les communautés de communes étaient acceptables. Allez savoir pourquoi. Mais, n'était-ce pas simplement un prétexte ?

 Lui qui affirme que Barjac est riche, il reprochait au préfet de vouloir mettre les pauvres avec les pauvres. Par contre, il agitait, comme un chiffon rouge, le "danger" d'être intégré au grand Alès et même a l'agglo de Nîmes. Il faudrait savoir ! N'est-ce pas plutôt parce que la notion de partage lui était insupportable ?  Avait-il peur de "lâcher" un peu de son pouvoir? Ah "pouvoir"! Mot magique s'il en est.

 Je me souviens des premiers arguments : "toute la taxe professionnelle de Barjac va partir à St Ambroix, le personnel de la mairie de Barjac aussi", et allez donc!

Je pourrais en faire des pages.

Et puis aux voeux, E.Chaulet a annoncé son entrée dans la communauté de communes "Cèze Cévennes".

Coup de tonnerre !!!! 

Mais discret quand même. Pas d'explications !

 

 

EVIDEMMENT, NOUS SOMMES HEUREUX

 

DE CETTE ANNONCE

 

ENCORE FAUT-IL, QU'ELLE SOIT SUIVIE

DE

FAITS CONCRETS


 

Ce genre d'engagement pose questions sur les réelles motivations. L'image de "dernier des mohicans"  qu'il a affiché jusqu'ici aurait dû, logiquement, l'amener à attendre la décision du Préfet (qui n'est pas pour demain). Dans ce cas, il avait le beau rôle : celui de martyr obligé de céder sous le coup cruel de l'état tout puissant. De plus, c'est un rôle qu'il tient à merveille.

Mais cette situation n'est pas pour tout de suite. La nouvelle carte ne sera proposée, par le Préfet, qu'en décembre 2011. Ensuite, après une "large consultation", cette carte fera un passage, pour avis,  devant la Commission départementale de coopération intercommunale. A la suite de quoi, seulement, le Préfet prendra sa décision. Donc, il y a encore du temps. Probablement un an, peut être plus.

Alors, quelle est la véritable raison de cette annonce ?

            Je ne pense pas que ce soit l'isolement grandissant de Barjac. Cela, contrairement à toute logique, le rendrait plutôt fier.

            Je ne pense pas non plus que ce soit pour couper l'herbe sous le pied du Préfet.

            Je ne pense pas qu'il se soit rendu compte que sa position était socialement et économiquement suicidaire et qu'il y avait maintenant urgence à intégrer  la communauté de communes "Cèze Cévennes". Cela lui est égal, tant que son petit monde, sa petite cour ronronne confortablement autour de lui.

            Pas plus, qu'il se soit rendu compte que tous ses arguments ne "tenaient pas la route". E.Chaulet a toujours raison (c'est dans sa nature).

            Un ultimatum du Préfet? Peu probable. Il n'aurait aucune chance d'être pris en compte.

 

L'explication la plus logique est l'approche des cantonales.

L'argument  le plus percutant de ses adversaires, dans la campagne électorale qui commence, est le fait que sur les 7 communes du canton, 6 sont sur la communauté de communes. Les maires (sauf un, vous devinerez lequel) sont catégoriques. Le dialogue (que ce soit les communes ou l'intercommunalité) se fait directement avec le Conseil Général sans passer par E.Chaulet, conseiller général du canton. Le conseiller général en place est le maire du seul village en dehors de la communauté de communes. Cela pose un problème de cohésion évident. Cette situation, dénoncée par tout le monde, pose des problèmes de fonctionnement qui ont déjà été mis en avant dans la campagne.

La seule façon pour contrer ce problème : annoncer, avant les élections, que Barjac va entrer dans la communauté de communes. Il faut bien ménager les électeurs des autres villages. Après, on verra bien.

Comme quoi, les quelques mois avant les élections sont toujours riches en décisions de la part des candidats sortants (surtout celles auxquelles ils étaient opposés et qu'ils avaient combattues avec ardeur). Il est fort possible qu'elles soient oubliées tout de suite après l'élection.

 

 

 

 
 

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