Conseil municipal du 3 décembre 2009

Le 3 décembre 2009, se tenait, à Barjac, la réunion du Conseil Municipal.

Nous ne reviendrons pas sur le projet de la nouvelle gendarmerie. Nous nous sommes longuement exprimés sur le sujet (lire l’article « A Barjac, le projet de nouvelle gendarmerie est lancé : pourquoi ? » sur ce même blog).

Par contre, nous sommes surpris d’apprendre qu’un nouveau budget a été créé pour l’extension de la zone d’activités. En effet, il aurait été souhaitable de faire un bilan humain depuis le début de la mise en place de la zone d’activités ; Il nous semble qu’au-delà de ce qu’elle a pu rapporter en taxe professionnelle, il serait bon de connaitre l’impact sur l’emploi à Barjac, sur le maintien de familles sur notre commune, sur les débouchés assurés aux jeunes. Evidemment, depuis 1991 (25 avril 1991, inauguration de l’usine de panification – 29 octobre et 3 décembre 1991, « sauvetage » de la société SAHMM, transformée en S.A UNIC INDUSTRIE), le bilan est peut-être un peu compliqué à faire, mais nous pensons que cela en vaut la peine.  

On ne peut pas dire que l’effervescence qui règne sur la zone d’activités augure d’un développement enthousiasmant de celle-ci. Que l’on s’en souvienne, le but était de garder de l’activité au pays.

Est-il utile de continuer ?

*La création de la zone d’activités « Terre de Barry » à St Jean de Maruéjols avec la bénédiction du Conseiller Général E.Chaulet,

*le fait que Barjac ne sera probablement jamais désenclavé, (*) industriellement parlant, bien entendu,

*une taxe professionnelle très élevée,

sont autant d’obstacles au développement d’une telle zone.

(*) En 1991, E.Chaulet, qui était déjà Conseiller Général, assurait « que la barre de la côte de Lindes allait être supprimée. Avec cela, c’est tout le Nord Gardois et le Bas-Vivarais qui va bénéficier d’un atout majeur : l’accès à la Vallée du Rhône ». Quelques travaux, partiels, ont été réalisés, mais n’ont en rien abouti au désenclavement espéré.

Nous pensons que l’activité économique future de Barjac se développera dans le secteur tertiaire et le tourisme. Arrêtons de défigurer le village. Quand le Maire cherche des noises au vendeur de pizza parce qu’il trouve que son établissement, avec ses lumières, gâche l’entrée du village, il y a de quoi rire. Au moins, lui, il apporte un peu d’animation, l’hiver, dans le désert barjacois.

En ce qui concerne la « montée – cour du Château et le Donjon », nous sommes agréablement surpris par le recul de l’équipe municipale. « Pas de travaux pour l’instant au donjon », le compte rendu ne dit pas pourquoi. Manque de financement ? Coût trop élevé ? Dans la mesure où nous nous interrogions sur la nécessité de ces travaux (voir l’article « Le château : ça continue » sur ce blog) dans le contexte financier actuel, nous ne pouvons que nous en réjouir.

Mais ce projet (171 516 € HT), comprend-t-il la rénovation de la façade  de la salle des fêtes ? Parce qu’en fin de compte, tout le problème est là. Si l’on peut admettre que les travaux faits au château ont conservé le caractère extérieur (ce qui est loin d’être le cas pour l’intérieur) de celui-ci, il n’en est pas de même pour la salle des fêtes, construite à une époque où E.Chaulet se moquait bien de l’esthétique du bâtiment. Lien entre le donjon et le château, elle dénature l’ensemble architectural, dans un style plus proche des réalisations soviétiques que de l’époque renaissance française.

 Jetons un voile pudique sur l’acoustique de la salle.

En fait, tout est à refaire et si vraiment, il est nécessaire de dépenser de l’argent pour continuer la rénovation du château, commençons par la salle des fêtes. Pour rappel, en 1991, le coût des travaux pour cette salle et la terrasse était de 1.9 MF TTC (avec un emprunt de 1 MF compensé par le Conseil Général).

Quand à l’aménagement du Pradet, pourquoi a-t-on laissé certains campings installer des emplacements pour camping cars (le coût d’installation n’est pas négligeable), alors que la municipalité devait savoir depuis un certain temps qu’elle en avait le projet ?

Dernier point (très) important : on reparle de Natura 2000 …………  A suivre ……

John Doe