Coup de gueule à Barjac
LA REVUE DU MAIRE DE BARJAC LE MERITE (LE COUP DE GUEULE)
Avant de parler du contenu, je voudrais vous faire part de mon impression. Celle-ci ne fait que confirmer certaines constatations faites au gré des conversations que j’ai pu avoir avec les Barjacois.
Moi, ce qui me chagrine, c’est le but de cette démarche.
On pourrait s’attendre à ce qu’une commune impliquée « totalement » dans le « bio » soit irréprochable sur l’environnement.
En effet, on ne peut défendre la santé des gens et surtout celle de « nos chères têtes blondes » et laisser notre environnement se dégrader et même encourager cette dégradation (vous allez me dire que cela nous permettra de mourir en bonne santé).
C’est pourtant ce que fait notre Maire en publiant une revue sur papier glacée ayant un coût probablement important en terme de finance mais encore beaucoup plus important en terme de pollution (l’éditer sur du papier recyclé n’est pas venu à l’esprit de notre grand penseur municipal).
Je ne reviendrai pas sur l'épisode de tonnes de plomb stockées à l'air libre pendant des années; bonjour les métaux lourds dans la nappe phréatique.
Attention ! On va vous dire que la revue a été tirée par un imprimeur ayant le label « Imprim’vert ».
D’accord, mais ce label ne garantit que l’engagement de l’imprimeur à éliminer correctement ses déchets dangereux. Cela ne veut pas dire que ces déchets n’existent pas.
On aurait pu faire appel à un imprimeur respectant une démarche écologique sur tout le processus de fabrication.
Mais malheureusement, à Barjac, l’écologie n’est mise en valeur que dans l’intérêt du Maire.
Le « bio » lui permet de « paraître » aux yeux de ceux qu’il pense être les gens qui comptent ; comme les passe-droits, exorbitants en terme de destruction de faune, de flore ou tout simplement de paysages, accordés à Anselm Kiefer, lui servaient, à l'époque, à fréquenter « un système capitalistique de spéculation qui est devenu complètement fou ».
Bon allez, je sais, vous l’aimez bien cette revue.
Elle vous apporte, chaque année, quantité d’informations que vous avez, par ailleurs, déjà. Mais, elle les regroupe.
Seulement, moi, elle me laisse sur ma faim.
L’ancien président de l’Office de Tourisme nous a déjà démontré que l’article concernant cette association était quelque peu inexact (voir l’article LPB « Office de tourisme de Barjac : que deviens-tu ?).
Alors peut-on faire confiance aux différents rédacteurs des articles ?
Probablement, je ne veux surtout pas leur faire de procès d’intention, mais c’est, d’une année sur l’autre, un peu répétitif.
D’un autre côté, on nous inonde de chiffres ; surtout quand il est question de m3 d’eau, de rendement de réseau, d’effectifs, de hauteurs de pluie, etc..
Seulement lorsqu’il est question de gros sous ;là on reste dans le vague.
- ¤ Toujours les mêmes chiffres globaux pour la réalisation du château (on aurait aimé plus de détails sur la répartition de sommes qui, pour les barjacois, sont faramineuses).
- ¤ Toujours pas de comptes séparés pour la gestion de la cuisine centrale.
- ¤ Des doutes quant aux chiffres alloués aux associations (renseignements pris auprès de personnes dignes de foi, sur l’Office de Tourisme, c’est plus de 50 000 euros alloués quand on intègre les emplois et les bâtiments – pour info, c’était 26000 euros en 2007, le véritable chiffre était stipulé dans la revue).
- ¤ On souhaiterait voir le budget « fonctionnement des élus ». S’il n’existe pas, il faut le créer pour le porter à la connaissance de la population.
Pourquoi, cette année n’avons nous pas eu droit à ces quelques chiffres qui figuraient en pages 2 et 3 de la revue 2007.
Ils ont été remplacés par des « camemberts » totalement hermétiques au commun des mortels.
C’est dommage, même si elles étaient incomplètes les pages « finances », de 1995 à 2006 pour la revue 2006 et de 2002 à 2007 pour la revue 2007, étaient intéressantes.
De mauvaises langues vont encore dire que leur disparition cache quelque chose.
Pourquoi ne peut on pas comparer 2008 aux autres années sur des chiffres concernant la taxe professionnelle, les impôts locaux, la taxe de séjour, les recettes de la carrière, les brocantes, la cuisine centrale, etc.. .
Non seulement, cette année, nous n’avons pas le coût de la cuisine centrale ; mais nous n’avons plus les recettes.
Comme vous pouvez le constater,
on est en droit de se poser des questions
Au fait, si quelqu’un avait des doutes sur l’engagement et la haute estime des élus municipaux pour les commerçants du village, le montant exorbitant de la subvention à l’UCIAPL ne vous aura pas échappé : 0 euros (de quoi booster notre économie).
Et puis, M. le Maire, je vous en prie, évitez nous vos envolées « poétiques » dans votre éditorial.
Cette revue ne vous appartient pas, elle ne doit pas être votre vitrine et vous servir de faire valoir.
Les barjacois méritent mieux que cela.
J.D.